Cochon de lait rôti au vin blanc (de Daniel Pinard)

Ce cher Daniel Pinard qui ne laisse personne indifférent... a choqué bien des gens et ébranlé certaines de nos habitudes culinaires. S'il ne prétend pas être un chef, il se définit, avec raison, comme un passionné du terroir québécois.

Cochon de lait rôti au vin blanc

Encore des Pinardises, Daniel Pinard, Boréal, 2000, p.38

Ingrédients:

un cochon de lait de 5 à 6,5 kg (13-14 livres)
huile d'olive
beurre fondu
dus de citron
125 ml (1/2 tasse) de vin blanc sec

Préparation:


On peut aussi faire rôtir le cochon de lait sans le tremper d'abord dans la saumure. On se contente de bien le badigeonner d'huile d'olive aussi bien sur toute la surface de la peau que dans la cavité. On sale, on poivre généreusement et on enfourne à 240°C (475°F).
On prend soin, pendant la cuisson, d'arroser le cochon toutes les demi-heures d'un mélange à parts égales de beurre fondu et de jus de citron.

Pendant que le cochon rôti repose au comptoir, on dégraisse la lèchefrite pour dégraisser ensuite au vin blanc. Rien de plus simple. Sur un feu moyen de la cuisinière, la lèchefrite. On verse dedans disons 1/2 tasse de vin blanc: on racle bien le fond à la spatule ou à la cuiller de bois pour dissoudre les sucs.
Et voilà.


Variantes:

1. À la façon de Manuel Martins, il faut faire tremper le cochon de lait dans une saumure pendant 24 heures. Dans l'eau salée, 5-6 oranges tranchées en écorces. On essuie bien le cochon qu'on badigeonne ensuite d'une marinade bien aillée.

2. On peut aussi servir le cochon de lait avec une sauce béarnaise, comme le propose Robert Carrier.

3. Barbara Kafka propose de garnir la tête de gousses d'ail avant de le mettre à rôtir. Il faut une dizaines de têtes d'ail. On sépare les têtes sans les peler. À table, les convives ravis pourront écraser l'ail et déguster. Elle propose aussi de servir le cochon de lait «à la chinoise». Dans une assiette au centre de la table, des crêpes chinoises ou de grandes feuilles de laitue iceberg. On garnit les crêpes ou les feuilles de laitue de porc effiloché. On ajoute, peut-être, un peu de sauce aux huîtres. On accompagne de sauce aux prunes.

«Je sais fort bien que rares sont ceux qui voudront s'adonner aux plaisirs du cochon de lait maison.
Mais c'est un bon prétexte, justement, pour vous parler saumure. Si le cochon de lait de Manuel Martins est si tendre et juteux, c'est qu'il le fait tremper dans de l'eau salée avant de le faire rôtir. Voilà une façon de faire qui convient tout aussi bien au rôti ou aux côtelettes de porc ou de veau. Mieux encore, un poulet ou une dinde pareillement traités s'en trouvent à ce point améliorés qu'on jurerait poulet de Bresse ou dinde sauvage.»D.P.

Tous les ans , on fait un porcelet ou cochon de lait comme tu veux
Mais on le fait cuire à la broche puisqu'on le fait dans la nature
on posséde un tourne broche electrique et on est environ 45 personnes
je demanderai à mon mari si on le farci. parce que moi, je me contente de le manger

J'ai souvent fait cuire des petits cochons de 60 livres ou plus sur la broche en plein air car lorsque nous étions à la fermette nous élevions des petits cochons aussi, mais une seule fois j'ai fait cuire un vrai petit cochon de lait d'environ 20 livres au four, ça fait très longtemps, je me souviens que mon plat n'était pas assez grand pour contenir tout le cochon, la tête dépassait et j'avais mis un autre plat sous la tête, nous l'avions farçi avec une farce au pain qui contenait des pommes et des raisins si ma mémoire est bonne. Je me souviens en tout cas que c'était très bon, il était très réussi.

Tu pourrais quand-même le faire dehors!! Mmmmmmmm.....

Il suffit d'avoir de bonne bottes et d'être habiller chaudement!!
Et de voir a ce qu'il y ait toujours une bonne flamme.
Nous avons déjà fait un méchoui en janvier et c'était tout aussi bon!!
En plus de cette belle neige blanche qui tombait, c'était de toute beauté.